Armée de Terre française en juillet 2013

L'Armée de Terre française, appelée plus familièrement "Armée française", est la composante terrestre des forces armées nationales. A la fin de 2010, elle compte 123100 soldats d'active (hors Légion Etrangère), 23770 civils et 18350 réservistes. Au sein de l'Union Européenne, c'est en terme d'effectifs la seconde plus importante formation militaire, et au sein de l'OTAN la quatrième, derrière les Etats-Unis, la Turquie et la Grande-Bretagne. Avec la fin de la conscription en 2001, tous les hommes et femmes servant sous l'uniforme sont des engagé(e)s volontaires. Depuis le 1er septembre 2011, l'actuel Chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre (CEMAT) est le général d'armée Bertrand Ract Madoux.

En effectifs humains, dans le classement mondial, l'Armée française est la dix-huitième (1). En 2010, en terme de dépenses et d'achats militaires, la France, avec un budget de la défense de 46.63 milliards d'euros (67.31 milliards de dollars US), est en troisième position, derrière les Etats-Unis (708.2 milliards de dollars) et la République Populaire de Chine (73.54 milliards), et juste devant le Royaume-Uni (53.15 milliards).




(1) Derrière (dans l'ordre décroissant) la Chine, l'Inde, les Etats-Unis, la Pologne, le Brésil, le Pakistan, la Russie, le Mexique, le Japon, les Philippines, l'Iran, la Turquie, l'Egypte, l'Ethiopie, l'Allemagne, la Thaïlande et la Grande-Bretagne.


Bref historique.

La première armée permanente, avec paiement régulier d'une solde, est établie sous le règne de Charles VII (1422-1461). A partir de 1792, l'Armée Révolutionnaire se bat contre la Coalition alliée, formée avec l'Autriche et la Prusse.

Sous le règne de Napoléon Bonaparte, l'Armée française se lance à la conquête de l'Europe lors des Guerres Napoléoniennes. En juin 1812, lorsqu'elle envahit la Russie, la Grande Armée compte 650000 hommes, dont 270000 Français.

Ci-dessous: tableau d'Adolf Northern représentant la Retraite de la Grande Armée en Russie. Lorsque Bonaparte repasse la Berezina, en novembre 1812, l'armée napoléonienne ne compte plus que 27 000 hommes, sur les 650000 du départ.


Au cours de la Grande Guerre (1914-1918), 8.3 millions d'hommes ont combattu dans l'armée française, dont 300000 provenant des colonies. Pendant ce conflit, 1.4 million de soldats français sont tués, ce qui fait de la Première Guerre mondiale le conflit le plus meurtrier de l'histoire de France.

En août 1914, les soldats français portent encore l'uniforme de la Guerre Franco-Prussienne de 1870-1871, c'est-à-dire le képi, la veste bleu et le pantalon garance (rouge), mal adapté à la guerre des tranchées. Au début de 1815, le pantalon garance est abandonné, l'uniforme devient bleu horizon uniforme, le képi est remplacé par un casque Adrien. L'uniforme des troupes coloniales est quant à lui de couleur khaki.

Photo ci-dessous: infanterie française en 1914, à l'abri dans un fossé.


Au début de la Drôle de Guerre, en septembre 1939, l'Armée française déploie sur un front allant de Bâle, sur la frontière suisse, jusqu'à la Mer du Nord et le Pas-de-Calais, 2.24 millions d'hommes répartis en 94 divisions (20 d'active et 74 de réserve).

Après 1945, en dépit d'efforts colossaux fournis lors des Guerres d'Indochine (1945-1954) et d'Algérie (1954-1962), l'heure de la décolonisation a sonné. Durant la Guerre Froide (1949-1989), l'Armée française, bien qu'elle ne fasse plus partie des structures militaires de l'OTAN à partir de 1968, continue de participer à la Défense Commune en Europe de l'Ouest et participe aux manoeuvres de l'Alliance Atlantique en Allemagne fédérale (RFA).

Après 1977, le 2ème Corps d'Armée français est stationné dans le sud du pays, et constitue la force de réserve du Groupe d'Armées Centre de l'OTAN. Au cours de années quatre-vingt, le 3ème Corps français installe son QG à Lille et s'intégre au Groupe d'Armées Nord de l'OTAN. La Force d'Action Rapide (FAR), qui compte cinq divisions légères, est également subordonnée à l'Alliance Atlantique. A la fin des années septantes, une tentative pour former 14 nouvelles divisions d'infanterie de réserve se rélève finalement un plan trop ambitieux, et seulement 11 d'entre-elles sont constituées.

Code du Soldat Français de 1999. Tous les soldats français ont en leur possession un document écrit en onze points, le "Code du Soldat", représentant la ligne de conduite à suivre et des principes à respecter.

"- Au service de la France, le soldat lui est entièrement dévoué, en tout temps et en tout lieu.

- Il accomplit sa mission avec la volonté de gagner et de vaincre, si nécessaire au péril de sa vie.

- Maître de sa force, il respecte l'adversaire et veille à épargner les populations.

- Il obéit aux ordres, dans le respect des lois, des coutumes de la guerre et des conventions internationales.

- Il fait preuve d'initiative et s'adapte en toutes circonstances.

- Soldat professionnel, il entretien ses capacités intellectuelles et physiques, et développe sa compétence et sa force morale.

- Membre d'une équipe solidaire et fraternelle, il agit avec honneur, franchise et loyauté.

- Attentif aux autres et déterminé à surmonter les difficultés, il oeuvre pour la cohésion et le dynamisme de son unité.

- Il est ouvert sur le monde et la société, et en respecte les différences.

- Il s'exprime avec réserve pour ne pas porter atteinte à la neutralité des armées en matière philosophique, politique et religieuse.

- Fier de son engagement, il est, toujours et partout, un ambassadeur de son régiment, de l'armée de terre et de la France."


Dans la seconde moitié des années nonantes commence le processus de "professionnalisation" de l'armée. Cette professionnalisation entre officiellement en vigueur en 2001. De 1996 à 1999, les effectifs passent ainsi de 236000 hommes (dont 132000 conscripts) à 140000. Il est prévu de dissoudre 38 des 129 régiments existants entre 1997 et 1999. L'échellon divisionnaire disparait, et la structure d'origine, qui comprenait neuf divisions et diverses unités de combat indépendantes et des brigades de soutien, est remplacée par une organisation à neuf brigades de combat et quatre brigades de soutien. La Force d'Action Rapide (FAR) est également dissoute, ses unités étant réaffectées.

Photo ci-dessous: le général Leclerc parle avec un équipage du 501ème Régiment de Chars de Combat, sur le front de Normandie, en août 1944.



Organisation de l'Armée (2011).

L'Armée de Terre française est directement subordonnée au Ministère de la Défense. Son organisation est définie par le Chapitre 2, Titre II, Livre II, dans la troisième partie du Code de la Défense, résultant notamment de la codification du décret n°2000-559 du 21 juin 2000. Selon l'Article R-3222-3 du Code de la Défense, l'Armée française comprend les éléments suivants:

- Le Chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre (CEMAT). Ce poste est actuellement occupé par le général Elrick James Martial Irastorza.

- L'Etat-Major de l'Armée de Terre (EMAT), sous la direction d'un Major-Général de l'Armée de Terre (MGAT), et chargé de la direction générale, de la gestion et de la coordination de l'ensemble de ses composantes, de la planification des déploiements de troupes à l'étranger, etc.

- L'Inspection générale de l'Armée de Terre, chargée de mettre en oeuvre et d'appliquer les directives provenant du CEMAT, de remplir les missions d'inspection que celui-ci lui confie.

- La Direction des ressources humaines de l'Armée de Terre (DRHAT), qui administre le personnel (militaire ou civil sous contrat), coordonne les opérations de recrutement relevant de sa compétence.

- L'organisation des forces, qui administre l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT), l'Eurocorps, la Corps de Réaction Rapide France (CRR-FR), les troupes de cavalerie blindée, les services de santé, les transmissions, les troupes de soutien logistique, les troupes de marine et bien sûr la Légion Etrangère. Elle est également responsable du Centre de Doctrine d'Emploi des Forces (CDEF), lequel a en charge notamment les études techniques nécessaire à l'évolution des forces de l'Armée.

- Les organismes d'entraînement et de formation du personnel et de l'enseignement militaire supérieur.

Logo de l'Armée de Terre française:


L'Armée de Terre est divisée en Corps ou Armes, qui incluent les troupes blindées, les Troupes de Marine comprenant les Régiments d'Infanterie de Marine (RIMA), le Régiment Parachutiste de l'Infanterie de Marine (RPIMA), le Régiment Infanterie-Chars de Marine (RICM) et l'Artillerie de Marine, la Légion Etrangère, la Force de Réaction Rapide (FRR), les unités d'hélicoptères de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT), le Génie Militaire, l'infanterie de montagne (ou Chasseurs Alpins), la Maintenance du Matériel, la Logistique, les Transmissions et enfin le Commissariat de l'Armée de Terre (CAT) chargé notamment des services financiers.

Tableau ci-dessous: organigramme de l'Armée de terre française.


Remarque: suite aux transformations de l'Armée à la fin des années nonantes, l'échellon divisionnaire a disparu, les divisions étant transformées en brigades. Ainsi, par exemple, la 2ème Brigade blindée se veut l'héritière de la célèbre 2ème Division blindée de Leclerc.

L'organisation opérationnelle de l'Armée compte deux grands commandements: le Commandement des Forces Terrestres (CFT) et le Commandement des Opérations Spéciales (COS).


Commandements régionaux.

Cinq Commandements Régionaux se partagent la métropole. Chacun d'eux administre toutes les forces terrestres stationnées sur leur territoire de leur région.

- Région Terre Nord-Est (RTNE). QG Metz, Département de la Moselle.

- Région Terre Sud-Est (RTSE). QG Lyon, Département du Rhône.

- Région Terre Nord-Ouest (RTNO). QG Rennes, Département d'Ille-et-Vilaine.

- Région Terre Sud-Ouest (RTSO). QG Bordeaux, Département de la Gironde.

- Région Terre Ile-de-France (RTIDF). QG Paris, Département de Paris.



Etats-Majors de Soutien Défense 2012.

En 2012, les commandements régionaux sont remplacés par un nouveau commandement interarmées, le "Commandement Interarmées de Soutien" (COMIAS). Est également créé le "Centre de Pilotage et de Conduite du Soutien" (CPCS). A l'échellon inférieur (niveau intermédiaire), cinq "Etats-Major de Soutien Défense" (EMSD) sont mis en place et remplacent les Commandements Régionaux. Les EMSD ont été officialisés le 9 mars 2011.

Au niveau local, 60 bases de défense (BdD) assurent aujourd'hui la mise en oeuvre du soutien courant. Leurs missions sont décrites par une instruction de l'EMA datée du 17 décembre 2010. Elles sont dirigées par un commandant de base de défense et s'articulent autour d'un groupement de soutien interarmées chargé d'exercer les fonctions d'administration générale et de soutien commun au profit de tout le personnel implanté sur la BdD.


Les EMSD ont trois objectifs principaux:

  • Aider les Commandants de Base de Défense (Com BdD) présents dans leur zone de responsabilité à assurer leur mission de soutien, notamment dans les domaines où ils n'ont pas de possibilité d'action directe au niveau local,
  • Rendre compte au CPCS des difficultés rencontrées par les BdD et de la qualité du service fourni aux formations soutenue,
  • Assurer la cohérence globale des actions de soutien conduites dans leur zone géographique.


Commandement des Forces Terrestres.

Le Commandement des Forces Terrestres (CFT), dont le Quartier-Général est installé à Lille, est la nouvelle appelation de l'ancien Commandement de la Force d'Action Terrestre (CFAT). Depuis le 1er juillet 2009, la création de ce commandement unique a permis de regrouper la cohérence, l'entrainement et le déploiement des unités diverses (infanterie, blindés, appui et soutien) affectées à la défense du territoire national, mais également de renforcer la préparation des déploiements de troupes à l'étranger.

Logo du CFT:


En avril 2011, le CFT regroupe 88000 militaires et comprend les unités suivantes:

Corps de Réaction Rapide France (CRR-FR). QG Lille, Département du Nord.

C'est une unité de commandement multinationale subordonnée au Corps de Réaction Rapide Allié (ARRC) de l'OTAN et destiné à commander une force de la taille d'un corps d'armée (+/- 60000 hommes). le CRR-FR emploit actuellement 450 personnes, dont 70 provenant d'une douzaine de pays membre de l'Union Européenne ou de l'OTAN.


Deux Etats-Majors des Forces (EMF).

Ce sont des unités cadres ou QG de niveau divisionnaire rattâchés au CRR-FR.

- EMF-1. Besançon.

- EMF-3. Marseille.


1ère Brigade Mécanisée (1 BM). QG Châlons-en-Champagne, Département de la Marne. 5700 hommes.

- 1er Régiment de Spahis [AMX-10RC et ERC-90]. Valence.

- 1er Régiment de Tirailleurs (1 RTir) [VBCI]. Epinal.

- 1er Régiment d'Infanterie (1 RI) [VAB]. Sarrebourg.

- 1er Régiment d'Artillerie de Marine (1 RAMa) [12 obusiers CESAR et 12 mortiers RTF1]. Laon.

- 3ème Régiment du Génie (3 RG) [VAB]. Charleville-Mézières.

Ci-dessous: AMX-10RC du 1er Régiment de Spahis, janvier 2006.



2ème Brigade Blindée (2 BB). QG Illkirch-Graffenstaden, Département du Bas-Rhin. 6200 hommes.

- 12ème Régiment de Cuirassiers (12 RC) [60 Leclerc]. Olivet.

- 501ème Régiment de Chars de Combat (501 RCC) [60 Leclerc]. Mourmelon-le-Grand.

- Régiment de marche du Tchad (RMT) [VBCI]. Meyenheim.

- 16ème Bataillon de Chasseurs (16 BC) [VBCI]. Bitche.

- Un bataillon du 40ème Régiment d'Artillerie (40 RA) [30 AuF1/AMX-30 et 12 mortiers de 120mm]. Suippes.

- Un bataillon du 1er Régiment d'Artillerie (1 RA) [MLRS]. Belfort.

- Un bataillon du 54ème Régiment d'Artillerie (54 RA) [Roland et Mistral]. Hyeres.

- 13ème Régiment du Génie (13 RG). Valdahon.

- 2ème Compagnie de Commandement et de Transmissions (2 CCT) [VAB]. Illkirch-Graffenstaden.

- Escadron d'éclairage et d'investigation de la 2ème Brigade blindée (EEI12 - 2 BB) [VBL]. Orléans.

Ci-dessous: char Leclerc du 501 RCC lors d'une démonstration, à l'occasion du défilé du 14 juilllet 2006 à Paris.



3ème Brigade Mécanisée (3 BM). QG Clermont-Ferrand, Département du Puy-de-Dome. 6000 hommes.

- 1er Régiment d'Infanterie de Marine (1 RIMa) [AMX-10RC et ERC-90]. Angoulême.

- 92ème Régiment d'Infanterie (92 RI) [VBCI]. Clermont-Ferrand.

- 126ème Régiment d'Infanterie (126 RI) [VAB]. Brive-la-Gaillarde.

- 68ème Régiment d'Artillerie d'Afrique (68 RAA) [12 CESAR et 16 RTF1]. Valbonne.

- 31ème Régiment du Génie (31 RG). Castelsarrasin.

- 3ème Compagnie de Commandement et de Transmissions (3 CCT) [VAB]. Clermont-Ferrand.


6ème Brigade Légère Blindée (6 BLB). QG Nîmes, Département du Gard. 6000 hommes.

- 1er Régiment Etranger de Cavalerie (1 REC) [AMX-10RC et ERC-90]. Orange.

- 2ème Régiment Etranger d'Infanterie (2 REI) [VBCI et VBL]. Nîmes.

- 21ème Régiment d'Infanterie de Marine (21 RIMa) [VAB]. Frejus.

- 3ème Régiment d'Artillerie de Marine (3 RAMa) [TRF1 et RTF1]. Canjuers.

- 1er Régiment Etranger du Génie (1 REG). Laudun.

- 6ème Compagnie de Commandement et de Transmissions (6 CCT) [VAB]. Nîmes.

Photo ci-dessous: VBL du 2 REI déployé depuis un hélicoptère Cougar espagnol de l'ISAF. Afghanistan, 2005.



7ème Brigade Blindée (7 BB). QG Besançon, Département du Doubs. 6000 hommes.

- Escadron d'Eclairage et d'Investigation (EEI) [Renseignement] de Verdun.

- 1er Régiment de Chasseurs (1 RCh) [52 Leclerc]. Verdun.

- 4ème Régiment de Dragons (4 RD) [52 Leclerc]. Carnoux-en-Provence.

- 35ème Régiment d'Infanterie (35 RI) [VBCI]. Belfort.

- 152ème Régiment d'Infanterie (152 RI) [VBCI]. Colmar.

- 8ème Régiment d'Artillerie (8 RA) [Mortier F1 de 120]. Commercy.

- 1er Régiment d'Artillerie (1 RA) [MLRS]. Belfort.

- 54ème Régiment d'Artillerie (54 RA) [Roland et Mistral]. Hyeres.

- 19ème Régiment du Génie (19 RG). Besançon.

- 7ème Compagnie de Commandement et de Transmissions (7 CCT) [VAB]. Besançon.


9ème Brigade Légère Blindée de Marine (9 BLBM). QG Poitiers, Département de la Vienne. 6154 hommes.

- Régiment d'Infanterie-Chars de Marine (RICM) [AMX-10RC et ERC-90]. Poitiers.

- 2ème Régiment d'Infanterie de Marine (2 RIMa) [VBCI]. Le Mans.

- 3ème Régiment d'Infanterie de Marine (3 RIMa) [VAB]. Vannes.

- 11ème Régiment d'Artillerie de Marine (11 RAMa) [TRF1 et RTF1]. Saint-Aubin-du-Cormier.

- 6ème Régiment du Génie (6 RG). Angers.

- 9ème compagnie de Commandement et de transmissions de Marine (9 CCTMa).

- Escadron d'Eclairage et d'investigation (EEI 9/RICM) [Renseignement].

- Brigade de Renseignement Batterie (9/11 BRB RAMA) [Renseignement].


11ème Brigade de Parachutistes (11 BP). QG Balma (Toulouse), Département de la Haute-Garonne. 8500 hommes.

- 1er Régiment de Hussards Parachutistes (1 RHP) [ERC-90]. Tarbes.

- 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (1 RCP). Pamiers.

- 2ème Régiment Etranger de Parachutistes (2 REP). Calvi.

- 3ème Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine (3 RPIMa). Carcassonne.

- 8ème Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine (8 RPIMa). Castres.

- 35ème Régiment d'Artillerie Parachutiste (35 RAP) [Obusiers TRF1 et mortiers RFF1]. Tarbes.

- 17ème Régiment du Génie Parachutiste (17 RGP). Montauban.

- 1er Régiment du Train Parachutiste (1 RTP). Toulouse.

- 11ème Compagnie de Commandement et de Transmissions Parachutiste (11 CCTP). Balma.

Ci-dessous: Obusier tracté TRF1 de 155mm du 35ème Régiment d'Artillerie Parachutiste de la 11ème Brigade Parachutiste.



27ème Brigade d'Infanterie de Montagne (27 BIM). Varce, Département de l'Isère. 6354 hommes.

- 4ème Régiment de Chasseurs (4 RCh) [36 ERC-90, 16 VBL et 6 Gazelle]. Gap.

- 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins (7 BCA) [VAB et VHM]. Bourg-Saint-Maurice.

- 13ème Bataillon de Chasseurs Alpins (13 BCA) [VAB et VHM]. Barby.

- 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins (27 BCA) [VAB et VHM]. Cran-Gevrier.

- 93ème Régiment d'Artillerie de Montagne (93 RAM) [TRF1 et RTF1].

- 2ème Régiment Etranger de Génie (2 REG). Saint-Christol.

- 27ème Compagnie de Commandement et de Transmissions de Montagne (27 CCTM). Varces.


1ère Brigade Logistique (1 BL). QG Montlhéry, Département de l'Essonne. Environ 10000 hommes.

- 121e Régiment du Train (121 RT) [Transport]. Montlhéry.

- 503ème Régiment du Train (503 RT) [Transport]. Nimes.

- 511ème Régiment du Train (511 RT) [Transport]. Auxonne.

- 515ème Régiment du Train (515 RT) [Transport]. Angoulême.

- 516ème Régiment du Train (516 RT) [Transport]. Toul.

- 1er Régiment Logistique du Commissariat de l'Armée de Terre (1 RLCAT). Toulouse.

- 1er Régiment Médical (1 RMED). Châtel-Saint-Germain.

Ci-dessous: VAB Medical (2005).



Brigade de Renseignement (BRens). QG Haguenau, Département du Bas-Rhin.

- 2ème Régiment de Hussards (2 RH) [HUMINT] [VBL]. Haguenau.

- 44ème Régiment de Transmissions (44 RT) [Guerre Electronique]. Mutzig.

- 54ème Régiment de Transmissions (54 RT) [Guerre Electronique]. Haguenau.

- 61ème Régiment d'artillerie (61 RA) [Surveillance aérienne] [Drones CL-289]. Chaumont.

- 28ème Groupe Géographique (28 GG) [Topographie]. Haguenau.


Brigade de Transmissions et d'Appui au Commandement (BTAC). QG Douai, Département du Nord.

- Régiment de Commandement et de Soutien (RCS). Douai.

- 28ème Régiment de Transmissions (28 RT). Issoire.

- 40ème Régiment de Transmissions (40 RT). Thionville.

- 42ème Régiment de Transmissions (42 RT) [Dissolution en été 2011). Laval.

- 48ème Régiment de Transmissions (48 RT). Agen.

- 53ème Régiment de Transmissions (53 RT). Lunéville.



Brigade Franco-Allemande. QG Mullheim, Allemagne.

- 3ème Régiment de Hussards (3 RH) [AMX-10RC et VBL]. Immendingen, Allemagne.

- 110ème Régiment d'Infanterie (110 RI) [VAB et VBL]. Donaueschingen, Allemagne.


Unités de soutien de combat.

- 1er Régiment d'Hélicoptères de Combat (1 RHC) [22 Gazelle, 20 Puma et 14 Cougar]. Phalsbourg.

- 3ème Régiment d'Hélicoptères de Combat (3 RHC) [33 Gazelle et 16 Puma]. Etain.

- 5ème Régiment d'Hélicoptères de Combat (5 RHC) [16 Gazelle, 16 Puma, 7 Cougar et 9 Tigre]. Pau.

- 2ème Régiment de Dragons - Défense Nucléaire Biologique et chimique (2 RD-NBC). Fontevraud.

- 132ème Bataillon Cynophile de l'Armée de Terre (132 BCAT). Suippes.

Photo ci-dessous: hélicoptères Gazelle et Puma de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT).



Commandement des Opérations Spéciales (COS).

Le Commandement des Opérations Spéciales (COS) est un commandement permettant de coordonner l'utilisation des forces spéciales de toutes les branches des forces armées françaises: Armée de Terre, Marine Nationale, Armée de l'Air et Gendarmerie. Les unités spéciales de l'Armée de Terre, dont je traite dans le présent article, sont regroupés au sein de la Brigade des Forces Spéciales Terre (BFST).

Le COS est organisé en trois "Cercles". Le Premier Cercle compte des unités permanentes. Au Second Cercle sont rattachées des unités à titre provisoire ou temporaire, en fonction des besoins du moment. Le troisième Cercle, de manière encore plus ponctuelle, fait également appel à des unités de l'Armée de Terre. La BFST fait partie du premier groupe. Le quartier-général du COS est installé à Taverny, dans la banlieue nord-ouest de Paris.


Brigade des Forces Spéciales Terre (BFST). QG Pau, Département des Pyrénées-Atlantiques.

- 1er Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine (1 RPIMa). Bayonne.

- 13ème Régiment de Dragons Parachutistes (13 RDP) [Reconnaissance]. Souge.

- 4ème Régiment d'Hélicoptères des Forces Spéciales (4 RHFS). Pau.


Second Cercle.

- Groupement des Commandos Parachutistes (GCP): Eclaireurs Pathfinders) de la 11ème Brigade de Parachutistes (11 BP).

- 17ème Régiment du Génie Parachutiste (17 RGP), également de la 11 BP.

- Détachement d'Intervention Operationnelle Subaquatique (DIOS).


Autres unités.

Unités de formations et d'entrainement.

- 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique (1 RCA) [Entrainement aux blindés]. Canjuers.

- 4ème Régiment Etranger (4 RE) [Unité d'entrainement de la Légion Etrangère]. Castelnaudary.

- 17ème Groupe d'Artillerie (17 GA) [Unité d'entrainement d'artillerie ADA]. Landes.


Unités de Transmissions et de Guerre Electronique.

- 8ème Régiment de Transmissions (8 RT). Unité responsable des communications entre le Ministère de la Défense et le GQG de l'Armée de Terre à Paris.

- 43ème Bataillon de Transmissions (43 BT). Orléans.

- 785ème Composante Guerre Electronique (785 CGE). Orléans.


Unités de soutien des Commandements Régionaux.

- 526e Bataillon du Train (526 BT). Unité de soutien pour la Région Ile-de-France. Saint-Germain-en-Laye.

- 4ème Groupe d'Escadrons de Hussards (4 GEH) [Reconnaissance]. Unité de soutient pour la Région Nord-Est. Metz.

- 16ème Groupe d'Artillerie (16 GA). Unité de soutien pour la Région Nord-Ouest. Rennes.


Unités déployées en permanence dans les DOMTOM.

Afrique.

- 5ème Régiment Interarmes d'Outre-Mer (5 RIAOM) [AMX-10RC]. Djibouti.

- 13ème Demi-Brigade de Légion Etrangère (13 DBLE) [ERC-90 Sagaie et VAB]. Djibouti.

- 6ème Bataillon d'Infanterie de Marine (6 BIMa) [ERC-90 Sagaie]. Gabon.

- 23ème Bataillon d'Infanterie de Marine (23 BIMa) [ERC-90 Sagaie]. Dakar, Sénégal.

- 43ème Bataillon d'Infanterie de Marine (43 BIM) ou Task Force Licorne [ERC-90 Sagaie et VAB]. Côte d'Ivoire.


Guinée française.

- 3ème Régiment Etranger d'Infanterie (3 REI). Kourou. Unité affectée à la protection du Centre Spacial Européen.

- 9ème Régiment d'Infanterie de Marine (9 RIMa). Cayenne.


Caraïbes.

- 41ème Bataillon d'Infanterie de Marine (41 BIMa). Guadeloupe.

- 33ème Régiment d'Infanterie de Marine (33 RIMa). Martinique.


Océan Indien.

- 2ème Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine (2 RPIMa). Saint-Pierre, Réunion.

- Détachement (240 hommes) de Légion Etrangère de Mayotte (DLEM). Mayotte.


Océan Pacifique.

- Régiment d'Infanterie de Marine du Pacifique Nouvelle Calédonie (RIMaP-NC) [6 ERC 90 Sagaie]. Nouméa, Nouvelle-Calédonie.

- Régiment d'Infanterie de Marine du Pacifique–Polynésie (RIMaP-P). Papeete, Tahiti.


Divers.

- 1er Régiment Etranger (1 RE). Unité de soutien du QG de la Légion Etrangère. Aubagne.

- 25ème Régiment du Génie de l'Air (25 RGA). Istres.

- Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP).

Ci-dessous: véhicules des Sapeurs-Pompiers de Paris.



Matériel de l'Armée de Terre française (2012).

Armement individuel ou collectif.

PAMAS / Beretta 92. Pistolet automatique 9mm.

FAMAS. Fusil d'assaut automatique 5.56mm.

Photo ci-dessous: chasseur alpin du 27 BCA en Afghanisan (Kapisa), équipé d'un FAMAS. 21 avril 2009.


FN Minimi. Fusil mitrailleur de la FN-Herstal (Belgique). Hohenfels, Allemagne. 14 Mai 2008.


FR F2. Fusil de sniper 7.62mm.

Photo ci-dessous: tireur d'élite du 2 REI en Afghanistan, équipé d'un FR F2. Septembre 2007.


PGM Hecate II. Fusil lourd de sniper 12.7mm.

Photo ci-dessous: tireur d'élite du 2 REI en Afghanistan, équipé d'un PGM Hecate II. 2005.


SAJ M4. Carabine inspirée du Colt M16 américain. Cette arme équipe des unités des forces spéciales françaises en Afghanistan, ainsi que de très nombreuses autres forces militaires, de sécurité ou policière dans le monde entier.


LGI Mle F1. Lance-Grenade individuel 51mm.


LLR 81. Mortier d'infanterie 81mm.

Photo ci-dessous: mise en batterie de mortier LLR de 81mm du 2 REI lors d'une démonstration. Septembre 2007.


AA-52. Mitrailleuse 7.62mm montée en affût sur divers véhicules ou hélicoptères. Actuellement en cours de remplacement par la FN MAG.

Photo ci-dessous: AA-52 (Arme Automatique Transformable Modèle 1952) installée sur la tourelle d'un char Leclerc. 14 juillet 2006.


FN MAG. Mitrailleuse 7.62mm montée en affût sur véhicules ou hélicoptères. 500 FN MAG achetées en 2011, et une commande additionnelle envisagée, portant sur 10000 autres exemplaires.

Photo ci-dessous: FN MAG montée sur un Eurocopter EC-725 Cougar MkII, pendant le Show aérien international à Paris. 24 juin 2007.



Systèmes lance-missiles portables.

MILAN. Lance-missiles antichars standard, portable par hommes de troupes ou installé en affût sur véhicules.

Photo ci-dessous: lanceur MILAN installé sur un VBL.


FGM-148 Javelin. Lance-missiles antichars lourds de fabrication américaine. 78 lanceurs et 380 missiles commandés par la France en 2011, en complément des lance-missiles antichars qu'elle possède.

Photo ci-dessous: lancement d'un missile Javelin en Irak. 2 mai 2003.


Eryx. Système antichar developpé et fabriqué en coopération avec le Canada, et également utilisé par l'armée norvégienne. Missile guidée par fil. Lanceur portatif ou installé en affût sur véhicules et hélicoptères.

Photo ci-dessous: lance-missile antichar Eryx du 2 REI. Septembre 2007.


AT4. Lance-missile antichar léger de fabrication américano-suédoise.

Photo ci-dessous: AT4 du 2 REI. Septembre 2007.


Mistral. Lance-missiles anti-aérien avec guidage IR, portable ou monté en affût sur véhicules ou navires.

Photo ci-dessous: tir d'un Mistral lors d'un exercice commun (CARPATINA 07)France-Roumanie. Babadag, Roumanie, 23 juin 2007.



Véhicules blindés chenillés.

AMX-56 Leclerc. Char lourd de combat standard de l'Armée française. 406 Leclerc livrés à ce jour, et 82 premiers exemplaires d'origine retirés du service.

Photo ci-dessous: char Leclerc en manoeuvre au Kosovo.


AMX-10P. Véhicules blindés de transport/combat d'infanterie (VBCI) similaire au M2/M3 Bradley américain. 1050 exemplaires assemblés. Actuellement en cours de remplacement (depuis décembre 2008) par des nouveaux VBCI ou des VAB/VBL.

Photo ci-dessous: AMX-10P de la 2 BB lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées.


BvS-10 Viking. Véhicule chenillé tout-terrain developpé par la Grande-Bretagne et la Suède. Contrat signé le 18 décembre 2009 portant sur la fabrication de 129 exemplaires à l'Armée française, pour un montant total de 220 millions de Livres Sterling.

Véhicules blindés à roues.

AMX-10RC. Véhicule blindé de reconnaissance. 256 exemplaires en service.

Photo ci-dessous: AMX-10RC du 1 RHP. Janvier 2006.


ERC-90 Sagaie. Engin de Reconnaissance à Canon de 90mm. Véhicule blindé doté de capacité amphibie et de protection NBC. 192 exemplaires.

Photo ci-dessous: ERC-90 du 1 RHP aérotransporté. 2003.


VBCI. Véhicule Blindé de Combat d'Infanterie. Remplace progressivement les AMX-10P. 200 exemplaires en service, sur une commande initiale de 600 unités.

Photo ci-dessous: VBCI en démonstration, lors des Journées Défense de la Nation.


VAB. Véhicule de l'Avant Blindé. Véhicules de transport avec capacité amphibie. Plus de 4000 exemplaires produits de 1976 à aujourd'hui. Prévu pour rester en service jusqu'en 2015.

Photo: VAB d'une OMLT en Afghanistan. 19 août 2009.


VBL. Véhicule Blindé Léger. Véhicule de type SUV 4x4 Tout-Terrain. Entré en service en 1990. 1100 exemplaires produits.

Photo ci-dessous: VBL du 1 RHP en Afghanistan. 2006.


PVP. Petit Véhicule Protégé. Véhicule SUV standard. Commande de 1500 exemplaires en production jusqu'en 2015. 933 unités livrées à ce jour.

Photo ci-dessous: PVP du 18ème Régiment de Transmissions. 15 juin 2009.


Peugeot P4.Véhicule SUV 4x4 Tout-terrain. Plus de 13500 exemplaires produits depuis la fin des années soixantes.



Divers autres véhicules tactiques à roues.

ACMAT. Ateliers de Construction Mécanique de l'Atlantique. Véhicule militaire tactique produits depuis 1958. Plus de 12000 exemplaires assemblés, dont 85% destinés aux marchés d'exportation. L'ACMAT se décline en plusieurs versions et plus de 70 sous-variantes.

- VLRA (Véhicule de Liaison, de Reconnaissance et d'Appui), 4x4 ou 6x6.

- VLRB (Véhicule de Liaison et de Reconnaissance Blindée).

- VLA (Véhicule Logistique de l'Avant).

Photos ci-dessous: 1° VLRA équipés de shelters. 2° VLRA utilisé lors du défilé militaire du 14 juillet 2004.




EFA. Engin de Franchissement de l'Avant. Véhicule du génie de combat pontonnier.



Artillerie.

AMX-30 AuF1. Obusier automoteur de 155mm, monté sur chassis d'AMX-30. 134 exemplaires.

Photo ci-dessous: deux AuF1 du 40ème Régiment d'artillerie, près de Mostar, en Bosnie-Herzégovine. Opération Joint Endeavor.


CESAR. Camion Equipé d'un Système d'Artillerie. Obusier autopropulsé de 155mm, monté sur chassis d'un Renault 6x6. 77 exemplaires.

Photo ci-dessous: tir d'un CESAR en Afghanistan. Bagram, 14 août 2009.


TRF1. Obusier tracté de 155mm. 105 exemplaires.


RTF1. Mortier 120mm Rayé Tracté Modèle F1. 361 exemplaires.


M270 MLRS. Multiple Launch Rocket System. Lanceur multiple de roquettes ou de fusées, de fabrication américaine. 44 exemplaires achetés par la France.



Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT).

Aérospatiale SA341F et SA342M Gazelle. Hélicoptère de combat. 182 exemplaires en service.

Photo ci-dessous: SA342M de Reconnaissance/Liaison de l'ALAT, Lourdes, Pyrénnées, juin 2001.


Aérospatiale SA330 Puma. Hélicoptère de transport. 82 exemplaires en service.

Photo ci-dessous: SA330B au Salon International de Fairford, Angleterre. 19 juillet 2010.


Eurocopter AS550 Fennec. Hélicoptère utilitaire. 14 exemplaires.

Photo ci-dessous: AS550 argentin. Près de la base navale de Mar del Plata. Juillet 2005.


Eurocoptère AS532 Cougar. Hélicoptère de transport. 18 exemplaires en service.

Photo ci-dessous: hélicoptère Cougar de l'ISAF en Afghanistan. 15 mars 2007.


Eurocoptère EC-725 Super Cougar ou Caracal. Hélicoptère de transport. 12 exemplaires commandés. Livraison en cours.

Photo ci-dessous: soldats du 1 RI et hélicoptère Caracal en Afghanistan. 2009.


Eurocoptère EC-665 Tigre. Hélicoptère d'attaque. 80 exemplaires commandés, livraison en cours.

Photo ci-dessous: Tigre de l'Armée allemande.



Forces françaises en France et en opération extérieure.

Déployées ou en alerte, les forces françaises participent en permanence à la posture opérationnelle des armées en métropole et hors métropole. L'armée de Terre y contribue à hauteur de 82%. Voici une répartition de ses effectifs aux quatre coins du monde.




Article modifié le 14 juillet 2013.


Sources principales:
French Army (Wikipedia.org)
Structure of the French Army (Wikipedia.org)
Armée de Terre (Defense.gouv.fr)
Armée de Terre - Page officielle (Facebook.com)